Dernière série en date produite par Canal+ et son programme de création originale, j’attendais beaucoup de cette production. Après la magnifique “Pigalle la nuit“, la non moins réussie (qui reprend bientôt) “Mafiosa“, je me préparais à un plaisir télévisuel bien calibré !

A deux épisodes de la fin de la série, je vous livre mes impressions (dans la suite), plutôt mitigées, sur cette production.

Paris, 1871. Dans un bordel de luxe, trois femmes tentent d’échapper à la servitude imposée par les hommes. La très jeune Rose débarque à Paris à la recherche de sa mère, ancienne prostituée. Elle est piégée par un rabatteur et enrôlée de force au Paradis. Véra a trente-cinq ans. Elle sait que la fin de sa carrière de prostituée est proche. Elle mise tout sur le Baron Du Plessis, son principal client et le seul en mesure de racheter sa dette. Hortense est la patronne du Paradis. Elle doit tenir ses filles et résister aux pressions d’un voyou des faubourgs qui lui réclame de l’argent.

Comme vous pouvez le constater en lisant le synopsis de la série juste au dessus, Maison Close est une série essentiellement sur les relation entre les différents pensionnaires de la maison close “Le Paradis”. La série se déroule juste après les évènements de la Commune de Paris. Les décors et les costumes ont relativement été réussi, malgré quelques palmiers espagnols (la série a été tourné à Lisbonne) qui dénotent un peu.

Deux choses malheureusement fonctionne assez mal, la réalisation, parfois brouillonne ne permet pas de mettre en valeur ni les comédiennes (pourtant très douées, surtout Anne Charrier ou Valérie Karsenti) ni le scénario. En même temps, ce scénario est bien trop puritain et même limite coincé, il ne doit pas vraiment représenter l’état d’esprit des maisons closes de la haute société parisienne de cette époque.

Il ne reste que deux épisodes avant que les portes du “Paradis” ne se referme sur Canal+, et pourtant je n’ai réellement pris de plaisir que depuis les épisodes de lundi dernier ! Bref, j’espère que la fin sera au moins une “vraie” fin. Et on espère que la prochaine production C+ aura plus de peps !

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