J’ai eu le grand plaisir de découvrir le 14 avril dernier « Avengers : L’ère d’Ultron » (le titre US passe mieux, mais bon, il ne faut pas être sectaire !). Embargo oblige, je vous livre mes impressions aujourd’hui, samedi 18 avril, soit 4 jours après avoir pris une claque de Hulk dans la tronche… Quoi ? Vous ne saisissez pas l’image ? Vous pouvez donc clairement retourner à votre tricot, vous n’avez rien à faire ici.
Bref, on attaque, comme d’habitude, avec le Synopsis :
Alors que Tony Stark tente de relancer un programme de maintien de la paix jusque-là suspendu, les choses tournent mal et les super-héros Iron Man, Captain America, Thor, Hulk, Black Widow et Hawkeye vont devoir à nouveau unir leurs forces pour combattre le plus puissant de leurs adversaires : le terrible Ultron, un être technologique terrifiant qui s’est juré d’éradiquer l’espèce humaine. Afin d’empêcher celui-ci d’accomplir ses sombres desseins, des alliances inattendues se scellent, les entraînant dans une incroyable aventure et une haletante course contre le temps…
Les Nouveaux Héros (Big Hero 6) c’est le long métrage animé Disney pour cette année. Il a la difficile mission de succédé au succès planétaire qu’a été « La Reine des Neiges ». Est-ce réussi ? On en parle après le synopsis :
Un petit génie de la robotique nommé Hiro Hamada découvre qu’un complot criminel menace de détruire la ville de San Fransokyo. Avec l’aide de son plus proche ami, Baymax le robot infirmier, et de ses compagnons qu’il va transformer en une bande de superhéros high-tech, Hiro va tout faire pour sauver la ville et sa population de l’infâme Yokai…
Recadrons d’abord un petit peu. Big Hero 6 est une série de comics Marvel assez peu connue chez nous qui s’inspirait très librement de la culture Pop Japonaise. Voici une image tirée de la série d’origine, et une autre plus récente :
Comme vous pouvez le voir, on est très proche du trait « Manga ». Evidemment, chez Disney, on s’est autorisé une grande liberté avec le matériel d’origine (avec l’aval de Marvel cela va de soi). Le trait reste très Japonisant mais on retrouve malgré tout la pâte des animateurs de la Reine des Neiges. L’univers est ultra coloré et la ville de San Fransokyo (vous aurez compris le mélange) regorge de détails.
Exit la grande violence du propos d’origine, et on se concentre sur les fondamentaux Disney. On part donc d’une tragédie et on tisse là- dessus une histoire de revanche, avec un travail méticuleux sur le deuil et sur l’amitié. Il s’agit donc d’une « Origin Story » pour ce groupe d’héros, qui se cimente autour d’Hiro et du malheur qui le frappe. Notre équipe se compose d’un surdoué (Hiro), d’ingénieurs variés (Go go, Wasabi, Honey Lemon) issus de l’université locale et d’un fan (Fred). Et il y a aussi Baymax, la création du frère d’Hiro, un robot conçu comme un ballon de baudruche qui est censé être une sorte d’infirmier, là pour vous aider à surmonter vos soucis de santé.
Le vrai sujet du film reste l’évolution du caractère d’Hiro ; quand l’histoire commence Hiro est un adolescent surdoué n’en faisant qu’à sa tête qui évolue vers un personnage plus « adulte » qui a appris à faire la part des choses. Le méchant du film, lui, nous montre ce qu’aurait pu être Hiro s’il avait laissé libre court à sa revanche.
L’un des réalisateurs (Don Hall) et le producteur (Roy Conti) du film étaient présents lors de l’avant-première. Nous avons appris que la conception du scénario avait pris plus de temps que prévu. Les animateurs ont pu prendre ainsi leur temps pour préparer la ville, mais aussi les animations et les éclairages du film. Et cela se ressent à l’écran, avec une vivacité dans l’animation rarement égalée, mais également sur le travail d’éclairage des différentes scènes d’actions. Le tout avec énormément de détails sur les environnements. Du grand art !
Vous l’aurez compris, c’est une belle réussite. Ce mélange Disney/Marvel marche à plein. On a affaire à un vrai mix entre une « Origin Story » à la Marvel et des personnages Disney toujours très attachants. Le tout avec une réalisation au top. A voir évidemment !
Les Nouveaux Héros (Big Hero 6), c’est en salle le 11 février.
Oubliés les deux films avec Captain America (Chris Evans) en Human Torch, oubliée la taille ridicule de la Chose… Oublié aussi le fantastique corps de Suzanne Storm (Jessica Alba) qui devient trop souvent invisible !
Revoici la famille préférée de l’écurie Marvel, dans un reboot qui s’annonce (à la vision de cette bande annonce) plus sombre que leurs précédentes aventures. Au manette on retrouve Josh Trank a qui l’on doit le très bon “Chronicles“. Et voici le reste de la distribution :
J’ai eu la chance de découvrir fin décembre le biopic sur la vie d’Alan Turing nommé « Imitation Game ». J’ai été plutôt emballé par le film, et puis… Je me suis un peu renseigné sur Turing. On en parle après le synopsis :
Il n’est pas forcément aisé de raconter au travers d’un film la vie d’un mathématicien plutôt asocial. Le récit ici est particulièrement romancé, et il essaye de construire le personnage de Turing en se concentrant sur trois passages de sa vie. Son enfance dans un internant anglais, sa participation à la fabrication d’une machine permettant de craquer le code Enigma employé par les allemands pendant la seconde guerre mondiale, et enfin, la fin de sa vie, plutôt misérable, après qu’il est été accusé d’attentat à la pudeur et de déviance sexuelle pour le simple fait d’être homosexuel.
Le film pour le coup ne s’attarde pas tant que ça sur ce dernier sujet, car contrairement à ce qui est montré dans le film, Turing pendant son travail sur Enigma n’a jamais caché son homosexualité. Le scénario se concentre sur ses relations compliquées avec ses collègues et camarades de classe. Keira Knightley joue un personnage doué en mathématique, qui est un peu l’âme de Turing. Elle lui permet notamment de s’intégrer finalement dans l’équipe Enigma. Benedict Cumberbatch, est, comme à son habitude particulièrement habité par son rôle.
Le film ne raconte d’ailleurs pas que cela, il s’attarde aussi sur comment, une fois craqué, le code Enigma a été utilisé pendant la guerre. Et les décisions difficiles sur qui doit être sauvé, et quelles informations doivent être utilisées pour éviter de vendre la mèche. Turing semble, en tout cas c’est ce qui est dépeint dans ce film, avoir été particulièrement marqué par cette expérience. Il ne faut pas oublier que tout ce qui est raconté ici vient à peine d’être rendu public par les services secrets britanniques.
Comme je l’ai dit en préambule, c’est plutôt un bon biopic. Je regrette le parti pris un peu trop « romance » à mon gout. Mais je ne peux que vous le conseiller. Le film sera en salle le 28 janvier. Ne serait-ce que pour découvrir « un peu » la vie d’un mathématicien à l’origine de la machine que vous utilisez en ce moment pour me lire.
Depuis déjà un petit moment, Disney essaye de revisiter son « back catalog », et surtout ses « Grands classiques » en en changeant le ton. Parfois décalé volontairement (comme « Il était une fois ») ou en essayant d’offrir une perspective différente (comme « Maléfique »). C’est avec cette impression en tête (et sans avoir vu de bande annonce) que je me suis rendu à l’avant-première d’Into The Woods… Eh bien, autant dire que je ne m’attendais pas à ce que j’allais y découvrir !
Voici le synopsis de la chose :
Les intrigues de plusieurs contes de fées bien connues se croisent afin d’explorer les désirs, les rêves et les quêtes de tous les personnages. Cendrillon, le Petit Chaperon rouge, Jack et le haricot magique et Raiponce, tous sont réunis dans un récit où interviennent également un boulanger et sa femme qui espèrent fonder une famille, mais à qui une sorcière a jeté un mauvais sort…
En préambule, je tiens à vous donner quelques infos. « Into The Woods » est basé sur une comédie musicale de Broadway, créée en 1986 par Stephen Sondheim et James Lapine, qui revisite (et c’est un point essentiel) certains contes de fées en s’inspirant notamment de l’essai du psychanalyste Bruno Bettelheim nommé chez nous « Psychanalyse des contes de fées ». Dans cet essai, l’auteur analyse les contes en montrant comment ces derniers répondent aux angoisses des enfants en les informant sur les épreuves à venir et les efforts à accomplir avant d’atteindre la maturité. Il s’attache également en particulier à de grands thèmes comme le complexe d’Œdipe ou encore la rivalité fraternelle chez les enfants.
Allez hop, une petite citation : « Tout conte de fées est un miroir magique qui reflète certains aspects de notre univers intérieur et des démarches qu’exige notre passage de l’immaturité à la maturité. Pour ceux qui se plongent dans ce que le conte de fées a à communiquer, il devient un lac paisible qui semble d’abord refléter notre image ; mais derrière cette image, nous découvrons bientôt le tumulte intérieur de notre esprit, sa profondeur et la manière de nous mettre en paix avec lui et le monde extérieur, ce qui nous récompense de nos efforts. »
Évidemment je ne savais pas tout cela avant de voir le film… Malgré tout, cela me permet de relativiser un peu mon jugement. Le film est bancal. Pourquoi ? Eh bien, on a nettement l’impression que le réalisateur (et les scénaristes) n’a pas su choisir entre le côté décalé (et comique) et le côté sérieux. Du coup, on ne sait pas trop comment prendre certaines situations. Avec le recul de quelques jours dont je dispose, je dirais que le film est plutôt drôle, et volontairement satirique envers les contes de fées et leurs personnages sans défauts. Par exemple, le prince charmant (joué par le très décalé Chris Pine) n’est ici qu’un coureur de jupons qui préfère la « chasse » aux jouvencelles au pseudo mariage idéal avec la princesse. Princesse qui elle n’est pas sure sure de ce qu’elle veut. Et le loup, joué par Johnny Depp, regarde le petit chaperon rouge avec un appétit loin d’être uniquement de l’ordre de la subsistance.
Pour clôturer, je dirais que j’ai apprécié le film, mais je ne peux me retenir de penser que ce mélange des genres aurait pu passer nettement mieux en dessin animé qu’en prises de vues réelles. Mais pour Disney, il aurait été certainement compliqué de ne pas utiliser les mêmes designs de personnages que dans les classiques existants. Si vous n’êtes pas réfractaire aux comédies musicales, vous pouvez y aller, cela vaut le coup d’être vu, dans le cas contraire, passez votre chemin.
Vous aurez peut-être du mal à voir ce film, alors, si jamais il ne passe pas dans votre coin, j’espère que vous vous souviendrez de lui lors de sa sortie en vidéo.
Vous l’aurez compris, on a affaire ici à une histoire de bande. Des pieds nickelés de la misère qui cherchent à faire payer le Discount alimentaire dans lequel ils ont atterris faute d’avoir soit la bonne éducation soit suite à des accidents de la vie. Faire payer quoi ? Plusieurs choses évidemment, dont le fonctionnement plus que barbare et un brin esclavagiste imposé par la manager du magasin. On n’est pas loin de Ken Loach, du coup la dites manager, jouée par Zabou, a également ses propres problèmes, et on la sent surtout victime elle aussi de son propre job. « La crise » sociale et économique est en toile de fond. Notre petit groupe du Discount prend donc ce qui est jeté pour le revendre à bas cout dans un « discount social ».
Mais en définitive, le plus important dans toutes les aventures qui nous sont racontées dans ce film, c’est surtout les relations entre les personnages et la manière dont tout cela évolue pendant la durée du film. Évidemment, les « gueules » d’acteurs que sont Corinne Masiero et Pascal Demolon apportent beaucoup à cette petite équipe. Olivier Barthelemy, lui, campe le personnage le plus revanchard et anti système du groupe, il s’adoucira au fur et à mesure.
Ce film n’est pas léger, ce n’est pas juste une comédie. Il permet d’entrevoir un bref instant ce que les hommes peuvent avoir de meilleur en eux quand ils travaillent dans le bon sens… Le sens commun. Solidaires.
Vous connaissez CanalPlay ? Si oui, vous savez qu’un grand nombre de contenus estampillés « Famille » est disponible dans l’abonnement. J’imagine que vous savez aussi qu’un espace dédié et sécurisé existe dans l’application CanalPlay pour les « Kids » ?
Et bien, chez CanalPlay, comme ils ont de la suite dans les idées, ils proposent depuis peu une application dédiée, qui permettra aux parents de contrôler encore plus finement ce que leurs enfants ont le droit de voir, et pendant combien de temps.
CanalPlay Kids (disponible sur itunes et Google Play) permet déjà de n’accéder qu’aux contenus « Kids », mais en plus, dispose d’outils de contrôle parental. Le tout avec une navigation pensée pour les enfants. Je vous explique ? Ok, prenons un exemple. Vous êtes chez vous, il est 17h, vous devez faire un peu de rangement, et vous préféreriez que votre bout de chou (âgé de 7 ans) puisse choisir en toute sécurité sur votre tablette un film ou une série de son âge à regarder. C’est là qu’intervient l’application CanalPlay Kids ! Car, en bon parent prévoyant, vous avez d’ors et déjà configuré cette dernière pour votre enfant, en commençant par son âge :
Et ensuite, parce que vous ne voudriez pas non plus qu’il s’abrutisse devant cet écran, vous avez choisi de limiter son utilisation de l’application à 1h30 :
Voilà, vous pouvez maintenant faire votre ménage sans risque de voir votre enfant tomber sur un contenu non approprié, et squatter votre chère tablette plus d’1h30 ! Tout ça, grâce à l’appli CanalPlay Kids !
Bon je sais, ça fait un peu trop raconté comme cela non ? Mais l’exemple est parlant, et je suis sûr et certain que les abonnés CanalPlay, et les personnes qui hésitaient à sauter le pas de l’abonnement trouveront ici un argument valide !
Je me souviens que lors de l’annonce du lancement de la production d’un film sur les Gardiens, j’avais été plus que dubitatif… Après tout, une équipe de super héros galactiques, contenant un arbre qui ne sait pas parler, un raton laveur qui parle trop (et qui a la gâchette facile), une alien sexy (et bien trop souple) à la peau verte, un simili Hulk qui parle presque trop et un anti héros d’origine humaine ça partait clairement vers le n’importe quoi !
Et puis, la bande annonce est arrivée, emmenée par un titre musical très « pop » (Hooked on a feeling de Blue Swede). Et là, mon air dubitatif a disparu, remplacé par une attente fébrile… Du coup lorsque le #DisneySocialClub m’a invité à découvrir le film en avant-première la semaine dernière, j’ai sauté sur l’occasion ! Et autant vous le dire de suite, j’ai pris une sacrée claque !
Voici le synopsis de la chose :
Peter Quill est un aventurier traqué par tous les chasseurs de primes pour avoir volé un mystérieux globe convoité par le puissant Ronan, dont les agissements menacent l’univers tout entier. Lorsqu’il découvre le véritable pouvoir de ce globe et la menace qui pèse sur la galaxie, il conclut une alliance fragile avec quatre aliens disparates : Rocket, un raton laveur fin tireur, Groot, un humanoïde semblable à un arbre, l’énigmatique et mortelle Gamora, et Drax le Destructeur, qui ne rêve que de vengeance. En les ralliant à sa cause, il les convainc de livrer un ultime combat aussi désespéré soit-il pour sauver ce qui peut encore l’être …
Tout est fait pour vous mettre de bonne humeur. Et pour le coup cela fonctionne ! Je suis sorti de la projection avec une banane pas possible ! Le film est un mix savoureux d’action, de comique de répétition (mais juste ce qu’il faut) et de fun. Le potentiel WTF du film est exploité sans vergogne, et la sauce prend avec merveille ! La bande son Pop des années 70/80 est utilisée à bon escient, et sa présence dans le film se paye le luxe d’être expliquée. Bref du tout bon.
Avec un scénario qui avait tout de même la mission d’installer un univers entier (bon hormis Thanos, et le Collectionneur que nous avions découverts dans les génériques manteaux d’Avengers et de Captain America : The Winter Soldier), le film aurait pu être complexe. Que nenni, tout ceci est amené certes rapidement, mais de la bonne manière, avec moult références, et pas mal de clins d’œil.
D’un point de vue réalisation, rien à dire, tout est parfaitement crédible, et d’un niveau rarement atteint. C’est beau, esthétiquement hyper varié. Rocket Raccoon est magnifique, et parfaitement « joué » par Bradley Cooper. Groot est très réussi, et le duo comique avec Raccoon fonctionne bien, alors que Groot n’a que trois mots de vocabulaire ! “I AM GROOT”. Quand toute l’équipe est à l’écran (ce qui arrive vraiment souvent), on est impressionné par la crédibilité de l’ensemble (évidemment, cela reste des aliens hein, mais c’est vraiment hyper réaliste). Tous les acteurs par ailleurs ont vraiment l’air de prendre du plaisir à être dans ce film.
Bon je pense que vous l’aurez compris, j’ai adoré ce film, presque plus que les Avengers, ce qui n’est pas un mince exploit. Marvel/Disney ont parfaitement réussi leur mission avec ce film, on en redemande. Et du coup, on a évidemment très hâte de découvrir la suite des aventures de cette équipe très attachante (a priori en 2017), et surtout de la voir croiser le chemin de nos chers Avengers !
Les Gardiens de la Galaxie, c’est pour le 13 août 2014.