Dernier né “Live” des Grands Classiques Disney, La Belle et la Bête n’est pas vraiment une nouvelle adaptation du conte de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, mais plutôt une relecture du dessin animé Disney d’origine… Mais avant de vous en dire plus, on commence, comme d’habitude par le synopsis :
Fin du XVIIIè siècle, dans un petit village français. Belle, jeune fille rêveuse et passionnée de littérature, vit avec son père, un vieil inventeur farfelu. S’étant perdu une nuit dans la fôret, ce dernier se réfugie au château de la Bête, qui le jette au cachot. Ne pouvant supporter de voir son père emprisonné, Belle accepte alors de prendre sa place, ignorant que sous le masque du monstre se cache un Prince Charmant tremblant d’amour pour elle, mais victime d’une terrible malédiction.
J’ai eu la grande chance d’être invité le 15 novembre dernier à une projection exceptionnelle de « Vaiana, la légende du bout du monde », le fameux « Disney de noël ».
Mais avant de vous en dire plus, on commence, comme d’habitude par le synopsis :
Il y a 3 000 ans, les plus grands marins du monde voyagèrent dans le vaste océan Pacifique, à la découverte des innombrables îles de l’Océanie. Mais pendant le millénaire qui suivit, ils cessèrent de voyager. Et personne ne sait pourquoi…
Vaiana, la légende du bout du monde raconte l’aventure d’une jeune fille téméraire qui se lance dans un voyage audacieux pour accomplir la quête inachevée de ses ancêtres et sauver son peuple. Au cours de sa traversée du vaste océan, Vaiana va rencontrer Maui, un demi-dieu. Ensemble, ils vont accomplir un voyage épique riche d’action, de rencontres et d’épreuves… En accomplissant la quête inaboutie de ses ancêtres, Vaiana va découvrir la seule chose qu’elle a toujours cherchée : elle-même.
Lors de l’annonce du film sur Doctor Strange, je me souviens d’avoir eu une drôle d’impression… J’avais un peu peur du potentiel casse gueule d’un film avec un magicien se baladant en ville avec une cape et une tenue plutôt extravagante. Puis à nouveau, quand Marvel a annoncé avoir casté Benedict Cumberbatch pour le rôle. Pas parce que je n’ai pas confiance dans les qualités d’acteur du monsieur, bien au contraire ! Mais j’ai eu la désagréable vision d’un film qui ne serait porté que par un acteur bankable, et qui du coup, serait léger en terme de contenu.
Bref, on commence, comme d’habitude, par le synopsis :
Il en faut peu pour réussir un tour de force. Et à la sortie de l’avant première du Livre de la Jungle de Jon Favreau, c’est exactement ce que je me suis dit. Ce n’est pas juste une relecture du classique de Kipling, mais bien une petite révolution dans la manière dont les films de ce genre seront faits. Bref, on commence, comme d’habitude, par le synopsis :
Il y a quelques jours, j’ai eu le grand plaisir d’assister à l’avant-première du nouveau DisneyPixar. Nommé “The Good Dinosaur“, et chez nous “Le Voyage D’Arlo“.
On attaque, comme d’habitude, avec le synopsis :
Et si la catastrophe cataclysmique qui a bouleversé la Terre et provoqué l’extinction des dinosaures n’avait jamais eu lieu ? Et si les dinosaures ne s’étaient jamais éteints, et vivaient parmi nous de nos jours ?
Arlo, jeune Apatosaure au grand cœur, maladroit et craintif, qui va faire la rencontre et prendre sous son aile un étonnant compagnon : un petit garçon sauvage, très dégourdi, prénommé Spot.
Un dieu viking, un homme en armure, un robin des bois, une espionne russe, un homme en colère… C’était déjà une drôle d’équipe ! Marvel rajoute aujourd’hui (ou plutôt réintroduit dans le Marvel Cinematic Universe) un homme fourmi. Bon ok, j’arrête avec mes traductions. Parlons d’Ant-Man.
Bref, on attaque, comme d’habitude, avec le Synopsis :
Scott Lang, cambrioleur de haut vol, va devoir apprendre à se comporter en héros et aider son mentor, le Dr Hank Pym, à protéger le secret de son spectaculaire costume d’Ant-Man, afin d’affronter une effroyable menace…
J’ai eu le grand plaisir de découvrir le 14 avril dernier « Avengers : L’ère d’Ultron » (le titre US passe mieux, mais bon, il ne faut pas être sectaire !). Embargo oblige, je vous livre mes impressions aujourd’hui, samedi 18 avril, soit 4 jours après avoir pris une claque de Hulk dans la tronche… Quoi ? Vous ne saisissez pas l’image ? Vous pouvez donc clairement retourner à votre tricot, vous n’avez rien à faire ici.
Bref, on attaque, comme d’habitude, avec le Synopsis :
Alors que Tony Stark tente de relancer un programme de maintien de la paix jusque-là suspendu, les choses tournent mal et les super-héros Iron Man, Captain America, Thor, Hulk, Black Widow et Hawkeye vont devoir à nouveau unir leurs forces pour combattre le plus puissant de leurs adversaires : le terrible Ultron, un être technologique terrifiant qui s’est juré d’éradiquer l’espèce humaine. Afin d’empêcher celui-ci d’accomplir ses sombres desseins, des alliances inattendues se scellent, les entraînant dans une incroyable aventure et une haletante course contre le temps…
Les Nouveaux Héros (Big Hero 6) c’est le long métrage animé Disney pour cette année. Il a la difficile mission de succédé au succès planétaire qu’a été « La Reine des Neiges ». Est-ce réussi ? On en parle après le synopsis :
Un petit génie de la robotique nommé Hiro Hamada découvre qu’un complot criminel menace de détruire la ville de San Fransokyo. Avec l’aide de son plus proche ami, Baymax le robot infirmier, et de ses compagnons qu’il va transformer en une bande de superhéros high-tech, Hiro va tout faire pour sauver la ville et sa population de l’infâme Yokai…
Recadrons d’abord un petit peu. Big Hero 6 est une série de comics Marvel assez peu connue chez nous qui s’inspirait très librement de la culture Pop Japonaise. Voici une image tirée de la série d’origine, et une autre plus récente :
Comme vous pouvez le voir, on est très proche du trait « Manga ». Evidemment, chez Disney, on s’est autorisé une grande liberté avec le matériel d’origine (avec l’aval de Marvel cela va de soi). Le trait reste très Japonisant mais on retrouve malgré tout la pâte des animateurs de la Reine des Neiges. L’univers est ultra coloré et la ville de San Fransokyo (vous aurez compris le mélange) regorge de détails.
Exit la grande violence du propos d’origine, et on se concentre sur les fondamentaux Disney. On part donc d’une tragédie et on tisse là- dessus une histoire de revanche, avec un travail méticuleux sur le deuil et sur l’amitié. Il s’agit donc d’une « Origin Story » pour ce groupe d’héros, qui se cimente autour d’Hiro et du malheur qui le frappe. Notre équipe se compose d’un surdoué (Hiro), d’ingénieurs variés (Go go, Wasabi, Honey Lemon) issus de l’université locale et d’un fan (Fred). Et il y a aussi Baymax, la création du frère d’Hiro, un robot conçu comme un ballon de baudruche qui est censé être une sorte d’infirmier, là pour vous aider à surmonter vos soucis de santé.
Le vrai sujet du film reste l’évolution du caractère d’Hiro ; quand l’histoire commence Hiro est un adolescent surdoué n’en faisant qu’à sa tête qui évolue vers un personnage plus « adulte » qui a appris à faire la part des choses. Le méchant du film, lui, nous montre ce qu’aurait pu être Hiro s’il avait laissé libre court à sa revanche.
L’un des réalisateurs (Don Hall) et le producteur (Roy Conti) du film étaient présents lors de l’avant-première. Nous avons appris que la conception du scénario avait pris plus de temps que prévu. Les animateurs ont pu prendre ainsi leur temps pour préparer la ville, mais aussi les animations et les éclairages du film. Et cela se ressent à l’écran, avec une vivacité dans l’animation rarement égalée, mais également sur le travail d’éclairage des différentes scènes d’actions. Le tout avec énormément de détails sur les environnements. Du grand art !
Vous l’aurez compris, c’est une belle réussite. Ce mélange Disney/Marvel marche à plein. On a affaire à un vrai mix entre une « Origin Story » à la Marvel et des personnages Disney toujours très attachants. Le tout avec une réalisation au top. A voir évidemment !
Les Nouveaux Héros (Big Hero 6), c’est en salle le 11 février.
Depuis déjà un petit moment, Disney essaye de revisiter son « back catalog », et surtout ses « Grands classiques » en en changeant le ton. Parfois décalé volontairement (comme « Il était une fois ») ou en essayant d’offrir une perspective différente (comme « Maléfique »). C’est avec cette impression en tête (et sans avoir vu de bande annonce) que je me suis rendu à l’avant-première d’Into The Woods… Eh bien, autant dire que je ne m’attendais pas à ce que j’allais y découvrir !
Voici le synopsis de la chose :
Les intrigues de plusieurs contes de fées bien connues se croisent afin d’explorer les désirs, les rêves et les quêtes de tous les personnages. Cendrillon, le Petit Chaperon rouge, Jack et le haricot magique et Raiponce, tous sont réunis dans un récit où interviennent également un boulanger et sa femme qui espèrent fonder une famille, mais à qui une sorcière a jeté un mauvais sort…
En préambule, je tiens à vous donner quelques infos. « Into The Woods » est basé sur une comédie musicale de Broadway, créée en 1986 par Stephen Sondheim et James Lapine, qui revisite (et c’est un point essentiel) certains contes de fées en s’inspirant notamment de l’essai du psychanalyste Bruno Bettelheim nommé chez nous « Psychanalyse des contes de fées ». Dans cet essai, l’auteur analyse les contes en montrant comment ces derniers répondent aux angoisses des enfants en les informant sur les épreuves à venir et les efforts à accomplir avant d’atteindre la maturité. Il s’attache également en particulier à de grands thèmes comme le complexe d’Œdipe ou encore la rivalité fraternelle chez les enfants.
Allez hop, une petite citation : « Tout conte de fées est un miroir magique qui reflète certains aspects de notre univers intérieur et des démarches qu’exige notre passage de l’immaturité à la maturité. Pour ceux qui se plongent dans ce que le conte de fées a à communiquer, il devient un lac paisible qui semble d’abord refléter notre image ; mais derrière cette image, nous découvrons bientôt le tumulte intérieur de notre esprit, sa profondeur et la manière de nous mettre en paix avec lui et le monde extérieur, ce qui nous récompense de nos efforts. »
Évidemment je ne savais pas tout cela avant de voir le film… Malgré tout, cela me permet de relativiser un peu mon jugement. Le film est bancal. Pourquoi ? Eh bien, on a nettement l’impression que le réalisateur (et les scénaristes) n’a pas su choisir entre le côté décalé (et comique) et le côté sérieux. Du coup, on ne sait pas trop comment prendre certaines situations. Avec le recul de quelques jours dont je dispose, je dirais que le film est plutôt drôle, et volontairement satirique envers les contes de fées et leurs personnages sans défauts. Par exemple, le prince charmant (joué par le très décalé Chris Pine) n’est ici qu’un coureur de jupons qui préfère la « chasse » aux jouvencelles au pseudo mariage idéal avec la princesse. Princesse qui elle n’est pas sure sure de ce qu’elle veut. Et le loup, joué par Johnny Depp, regarde le petit chaperon rouge avec un appétit loin d’être uniquement de l’ordre de la subsistance.
Pour clôturer, je dirais que j’ai apprécié le film, mais je ne peux me retenir de penser que ce mélange des genres aurait pu passer nettement mieux en dessin animé qu’en prises de vues réelles. Mais pour Disney, il aurait été certainement compliqué de ne pas utiliser les mêmes designs de personnages que dans les classiques existants. Si vous n’êtes pas réfractaire aux comédies musicales, vous pouvez y aller, cela vaut le coup d’être vu, dans le cas contraire, passez votre chemin.
Je me souviens que lors de l’annonce du lancement de la production d’un film sur les Gardiens, j’avais été plus que dubitatif… Après tout, une équipe de super héros galactiques, contenant un arbre qui ne sait pas parler, un raton laveur qui parle trop (et qui a la gâchette facile), une alien sexy (et bien trop souple) à la peau verte, un simili Hulk qui parle presque trop et un anti héros d’origine humaine ça partait clairement vers le n’importe quoi !
Et puis, la bande annonce est arrivée, emmenée par un titre musical très « pop » (Hooked on a feeling de Blue Swede). Et là, mon air dubitatif a disparu, remplacé par une attente fébrile… Du coup lorsque le #DisneySocialClub m’a invité à découvrir le film en avant-première la semaine dernière, j’ai sauté sur l’occasion ! Et autant vous le dire de suite, j’ai pris une sacrée claque !
Voici le synopsis de la chose :
Peter Quill est un aventurier traqué par tous les chasseurs de primes pour avoir volé un mystérieux globe convoité par le puissant Ronan, dont les agissements menacent l’univers tout entier. Lorsqu’il découvre le véritable pouvoir de ce globe et la menace qui pèse sur la galaxie, il conclut une alliance fragile avec quatre aliens disparates : Rocket, un raton laveur fin tireur, Groot, un humanoïde semblable à un arbre, l’énigmatique et mortelle Gamora, et Drax le Destructeur, qui ne rêve que de vengeance. En les ralliant à sa cause, il les convainc de livrer un ultime combat aussi désespéré soit-il pour sauver ce qui peut encore l’être …
Tout est fait pour vous mettre de bonne humeur. Et pour le coup cela fonctionne ! Je suis sorti de la projection avec une banane pas possible ! Le film est un mix savoureux d’action, de comique de répétition (mais juste ce qu’il faut) et de fun. Le potentiel WTF du film est exploité sans vergogne, et la sauce prend avec merveille ! La bande son Pop des années 70/80 est utilisée à bon escient, et sa présence dans le film se paye le luxe d’être expliquée. Bref du tout bon.
Avec un scénario qui avait tout de même la mission d’installer un univers entier (bon hormis Thanos, et le Collectionneur que nous avions découverts dans les génériques manteaux d’Avengers et de Captain America : The Winter Soldier), le film aurait pu être complexe. Que nenni, tout ceci est amené certes rapidement, mais de la bonne manière, avec moult références, et pas mal de clins d’œil.
D’un point de vue réalisation, rien à dire, tout est parfaitement crédible, et d’un niveau rarement atteint. C’est beau, esthétiquement hyper varié. Rocket Raccoon est magnifique, et parfaitement « joué » par Bradley Cooper. Groot est très réussi, et le duo comique avec Raccoon fonctionne bien, alors que Groot n’a que trois mots de vocabulaire ! “I AM GROOT”. Quand toute l’équipe est à l’écran (ce qui arrive vraiment souvent), on est impressionné par la crédibilité de l’ensemble (évidemment, cela reste des aliens hein, mais c’est vraiment hyper réaliste). Tous les acteurs par ailleurs ont vraiment l’air de prendre du plaisir à être dans ce film.
Bon je pense que vous l’aurez compris, j’ai adoré ce film, presque plus que les Avengers, ce qui n’est pas un mince exploit. Marvel/Disney ont parfaitement réussi leur mission avec ce film, on en redemande. Et du coup, on a évidemment très hâte de découvrir la suite des aventures de cette équipe très attachante (a priori en 2017), et surtout de la voir croiser le chemin de nos chers Avengers !
Les Gardiens de la Galaxie, c’est pour le 13 août 2014.